Droit des garanties (sureté) et du financement :

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Il est aujourd’hui quasiment impossible d’avoir un financement si on n’a pas de sureté. Si on imagine un créancier qui ne serait pas munie de sureté. On l’appellera créancier chirographaire donc un créancier qui a juste en sa possession la signature de son débiteur. Ce dernier ne dispose d’aucune sureté et qui va se voir appliquer la théorie générale du droit. Il peut saisir l’intégralité des biens de son débiteur le vendre et se payer avec le montant obtenu. Nous avons donc un créancier qui a un gage sur le patrimoine du débiteur. Le défaut c’est que ce créancier va être en concurrence avec l’ensemble des autres créanciers. La situation est donc mauvaise car si le montant du excède ce qui est possédé par le débiteur les créanciers chirographaires ne vont pas toucher l’intégralité de leurs créances. Le 2e défaut, c’est que le patrimoine c’est l’ensemble des biens possédés par une personne c’est à dire ses créances et ses dettes, or ce patrimoine varie au cours de l’existence d’un débiteur. Le débiteur ne peut connaître le patrimoine qu’au moment de la constitution du crédit, il ne peut pas le connaître par anticipation au moment du remboursement. En plus si nous avons un débiteur qui est un petit malin, entre le moment où on lui accorde le crédit et le moment où on lui rembourse, il peut augmenter ses dettes en contractant d’autres emprunts ou réduire son actif en se séparant de certains biens. Nous avons le droit qui offre le moyen pour lutter contre ce phénomène : * Sur le plan pénal nous avons : le délit pénal d’organisation volontaire d’insolvabilité * Nous avons des moyens tirés du droit civil : * l’action oblique, * l’action paulienne et * l’action déclaration-simulation
Nous avons la technique des sureté qui va être un moyen pour lé