Crise étudiante
Et il ne s'agit que de calculs préliminaires, car les montants s'accumulent, a indiqué le ministre au sujet des évaluations des différentes institutions universitaires.
« Il faut s'assurer que, dans le décompte des montants, tout est lié à la crise, et ensuite de voir comment on va composer avec ça », a dit M. Duchesne, à l'entrée de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres à Québec.
En franchissant le cap des 40 millions de dollars, la facture liée au conflit est aujourd'hui supérieure à ce que devait rapporter l'augmentation de la contribution étudiante décrétée par le précédent gouvernement et annulée par les péquistes.
« On peut vous dire que la crise, dont on a été légués [sic] par l'héritage des libéraux [sic], a coûté plus cher que la hausse des frais de scolarité qui était prévue », a expliqué le ministre de l'Enseignement supérieur.
Le Parti québécois au pouvoir a promis d'indemniser les universités pour l'annulation de la hausse des droits de scolarité.
Le PLQ dément toute responsabilité
Le porte-parole libéral en matière d'enseignement supérieur, Gerry Sklavounos, a nié toute responsabilité concernant les coûts de la crise étudiante, même si son parti était au pouvoir durant cette période.
« On ne peut pas être responsables des débordements qui ont eu lieu, le gouvernement a pris une décision par principe », a-t-il dit.
M. Sklavounos, député de la circonscription de Laurier-Dorion, a plutôt pointé en direction des péquistes qui ont arboré le symbole du mouvement de contestation et participé à des manifestations.
Selon le libéral, le gouvernement doit assumer la facture des coûts et indemniser les universités pour l'annulation de la hausse des droits de scolarité.
« M. Duchesne doit prendre une décision rapidement et essayer