Critique la comtesse des digues
481 mots
2 pages
Marie Gevers est une écrivaine belge née à Anvers en 1883 et décédée en 1975. Malgré ses origines flamandes, toute son œuvre est en français. Elle fut élue en 1937 à l’Académie royale de Langue et de Littérature française de Belgique et un timbre fut créé à son effigie. Nous partons pour la Flandre et plus précisément sur les rives de l’Escaut. Le comte des digues ou le Dyckgraef vient de mourir. Sa fille, Suzanne, prend alors temporairement le rôle de son père aidé par un travailleur Triphon, plutôt bel homme. Suzanne a le béguin pour lui mais ne peut le lui avouer en raison de son éducation stricte et de leurs différences sociales. Le jeune homme éprouve les mêmes sentiments à l’égard de Suzanne mais accepte tout de même de partir en Angleterre pratiquer la culture de l’osier en espérant devenir un « Monsieur » et pouvoir ainsi épouser l’élue de son cœur. Suzanne se retrouve alors seule à s’occuper de ses premiers amours : l’Escaut et ses digues. Lors d’une de ses inspections elle rencontre Max Larix, un jeune héritier des schorres (près submersibles), aimant se balader et admirer la nature comme Zanneke. Petit à petit, elle se trouve des points communs avec lui et tombent amoureux l’un de l’autre. Mais tout deux se taisent ayant peur que l’autre ne désire qu’un mariage par intérêt. Entre temps, Triphon épouse une anglaise apparentée à la famille de Max et la mère de celui-ci meurt. Lors de son enterrement, Suzanne revoit son ancien travailleur et ses sentiments refont surface… Elle finira par se marier, tomber enceinte et devenir la Comtesse des digues. Ce livre nous fait découvrir la Flandre d’antan avec ses folklores et traditions. Nous retournons cent ans en arrière, dans un autre temps où les valeurs étaient différentes et pourtant ce roman reste très contemporain car le thème majeur de ce récit, l’amour, est intemporel. L’écriture y est classique et descriptive, par de courtes descriptions on peut plonger dans le décor et être aux côtés de notre