De l'esprit des lois
I. Le plaidoyer en faveur des Noirs
A. La dénonciation de la condition des esclaves
• Antiphrase : « Des petits esprits exagèrent trop l’injustice que l’on fait aux Africains » l.23
Phrase à prendre à l’envers : réelle injustice faite aux esclaves, jugés par les Blancs en fonction de leur physique ou de leur attitude.
• Périphrase « Princes d’Europe » l.24
Renvoie aux occidentaux, des puissants qui dictent entre autre les lois régissant la condition des esclaves (comme le code noir) et qui dirigent le monde sans se soucier des Noirs.
• Caractérisation des esclaves : « Ceux » l.7 ; « ils » l.7 ; « les nègres esclaves » l.1 ; « Ces gens-là » l.20 ; « ceux de l’Afrique » l.4 ; « les noirs » l.12
Infériorisation des esclaves à travers des termes péjoratifs et méprisants : réduction totale de la population noire.
B. La présence de Montesquieu
• Utilisation de la première personne du singulier qui s’oppose à la troisième personne du pluriel : « Si j’avais » l.1 ; « je dirais » l.2 opposés à « ils ont dû » l.3
Montesquieu prend de la distance face aux esclavagistes : il indique alors sa présence à travers les différents arguments favorables à l’esclavage.
• Emploi du conditionnel : « Le sucre serait » l.5
Présence de Montesquieu qui alerte l’opinion