Demis Civilises
Littérature et imaginaire
601-102-MQ
groupe 019
PENSÉES LIBÉRALES DE MAX
Dissertation explicative
Travail présenté à
Nathalie Larouche
Département de français
Collège Lionel-Groulx
Le 10 avril 2015
La révolution tranquille ne commençant que durant les années 60, le Québec du début du 20ème siècle se trouvait encore et toujours très influencé par le pouvoir du clergé qui s’impliquait dans tous les domaines de la vie, passant de la santé jusqu’à la littérature. À cette époque, le surréalisme, l’existentialisme et le nouveau roman constituaient les nouveaux courants littéraires dominants. Avec ses propos et son style abrasif et polémiste, Jean-Charles Harvey a fait un nom pour lui-même en publiant en 1934 le roman controversé intitulé Les demi-civilisés. Ce roman raconte l’histoire de Max Hubert qui avec l’aide de son journal le 20ème siècle, tente d’introduire une vision plus libérale à ses lecteurs en écrivant des articles très controversés sur plusieurs sujets qui à l’époque faisaient partis des intouchables comme la religion par exemple. En cours de route, Max va tomber éperdument amoureux de Dorothée, une jeune fille de riche marchand qui va beaucoup influencer les actions du personnage principal. Par l’entremise de son roman, Jean-Charles Harvey va opposer les pensées libérales de Max à celles du discours social inséré dans le roman. L’amour, la religion et la liberté de pensée forment ensemble les thèmes les plus critiqués par max dans le roman.
Premièrement, dans le roman de monsieur Harvey, la pensée libérale de Max concernant l’amour s’oppose à celle du discours social. En effet, Max croit en l’amour libre. Cette conversation entre Max et sa bien-aimée le prouve : «Penses-tu qu’il soit nécessaire de nous épouser pour nous aimer? – Évidemment non. – Alors, veux-tu, nous attendrons quelques années avant de river nos chaînes? –J’avoue que ce langage, dans la bouche d’une jeune fille, me jette dans l’étonnement. – Je parle