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La Seine symbolise l’amour passé, tout comme le passage du temps.
Ainsi, l’eau qui coule est une métaphore de ce temps qui s’enfuit. Mais apparait égalementune comparaison sur le même thème : « L'amour s'en va comme cette eau courante ».
La fatalité est très présente dans le poème, qu’elle porte sur l’être humain, le temps qui passe ou l’amour perdu.Le caractère irréversible de la situation est souligné par l’usage de « ni…ni ».
L’anaphore « l’amour s’en va », répétée deux fois, insiste sur le caractère obsessionnel de cette pensée chezApollinaire. Mais la dernière strophe révèle sa résignation au fait qu’il ne retrouvera jamais cet « âge d’or », à travers les vers « ni temps passé/ Ni les amours reviennent ».
2/ Se souvenir
Si lebonheur est passé, en revanche son souvenir est resté intact dans l’esprit du poète.
Il est intéressant de noter qu’au vers 2, nous ignorons à quoi se rattache l’expression «et nos amours ». Celacorrespond-il à « coule », ou bien à « souvienne » ? L’ambiguïté est maintenue, mais cela a peu d’importance au final puisque le double sens reste pertinent dans l‘esprit du poème. Cela place cet amourcomme un fantôme, présent à la fois dans le passé et dans le présent, action passée et souvenir actuel… Le poète est comme coincé dans ses propres souvenirs, entre amour défunt et I) LE PASSE HEUREUX DU POETE.
Ce poème créée en 1972 décrit l’ amour passagé , éphèmère et l’ endurance du poète dont les sentiments demeurent. Le passée heureux du poète se fait voir par un accompagnement dont il bénéficiait de son idylle amoureuse.
1) L’épanouissement du poète. Dans ce poème , l’ alternance entre l’ imparfait de l’ indicatif montre la nostalgie du bon temps , regret des moments heureux passé avec son idylle amoureuse. Le présent de l’ indicatif montre le poète qui demeure en permanance et qui souffre de ses sentiments ; le présent du subjonctif montre l’ espoir d’ un amour avenir.
II) LE TEMPS QUI FUIT