Dissertation marie chapdelaine
Maria Chapdelaine de Louis Hémon
À la fin des années soixante, le peuple québécois amorce clairement une procédure d’affranchissement de ses droits moraux, sociaux et politiques. Cette période, surnommée «La Révolution tranquille», permettra au Québec le développement d’une nouvelle maxime qui le mènera à devenir une société distincte. Avant cette époque, c’est-à-dire, soixante ans plus tôt, Louis Hémon, romancier français, exploite son savoir des mœurs et de l’histoire canadienne-française pour exprimer les douleurs et les difficultés du berceau québécois. A-t-il su stimuler par son œuvre, la société québécoise des années soixante, ainsi que celle d’aujourd’hui et notamment provoquer le bris de contraintes morales et sociales ? La force dominante de l’emprise ecclésiastique étant dominante partout au «pays de Québec», il est difficile d’imaginer, même à l’intérieur de la vie familiale, que les valeurs puissent atteindre un degré d’évolution similaire à celui des familles d’aujourd’hui.
Tout d’abord, il faut mentionner que le pouvoir religieux existe depuis longtemps et qu’il a su implanter et maintenir sa doctrine par son implication au sein des communautés chrétiennes pour influencer le parcours de la vie de tous les jours. Ainsi, l’éducation fut un thème qui amena l’Église à établir des bases solides à l’intérieur de la collectivité, tout commence par l’éducation dira-t-on !
Dans cette œuvre, toutes les actions sont dirigées vers la religion. La vie commune, ainsi que la vie familiale, tourne autour de gestes pieux. La façon de penser, des plus jeunes au plus vieux, rapporte la présence marquée de la vie cléricale. De ce point de vue, il est possible de constater au début de l’œuvre de Louis Hémon, l’emplacement où celui-ci convient d’amorcer le récit. L’entrée de l’histoire se produit par la porte de l’église de Péribonka. Pour proclamer l’empreinte religieuse, le vocabulaire ecclésiastique sera employé, le