dissertation a propos du dernier jour d'un condamné
La peine de mort ne réside pas seulement dans l’exécution du condamné, elle est bien plus que ça. La personne jugée est déjà morte avant même de passer sous le tranchant de la guillotine.
Souvent elle est oubliée ou tout simplement camouflée par plus grand qu’elle, par l’acte de la peine de mort. Elle réside dans cette attente de mourir, dans les actions et réactions des gens vis-à-vis du condamné. Le sujet de cette dissertation sera à propos de la mort sociale du condamné sur base du livre de Victor Hugo : Le dernier jour d’un condamné. À l’heure actuelle, dans notre pays, la peine de mort a été abolie. Le droit à la vie est un principe absolu et fondamental garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.Mais ce n’est pas partout le cas, ainsi que chez nous cela n’a pas toujours été comme ça. Quand est-il de la souffrance endurée par le condamné ? Du poids du regard d’autrui sur lui ?
Nous en parlerons ici en trois grandes séparations. Tout d’abord en évaluant combien cette mort sociale est un fardeau pour les mis-à-mort. Ensuite si cela est un cas récurent et donc que Victor Hugo en ai fait un cas plus important qu’il ne l’est en réalité. Et enfin il y aura une conclusion des propos et idées soulevées en vue d’un avis personnel et d’une ouverture.
Au début de son arrivée en prison, le condamné est encore une personne à laquelle on prête attention, qu’il faut surveiller quelques distinctions car la mort le guette. Mais rapidement il se fond dans la masse, il est confondus parmi les autres prisonniers et est considérés comme tel et non plus comme une personne à part entière, il a perdu son humanité.
Il y a également ce moment ou sa propre fille ne le reconnait plus. Il a dès lors tout perdu, il ne lui reste plus rien sinon lui-même, et encore, il est tellement brisé intérieurement qu’il ne se reconnait plus. Ça y est, il est mort socialement.