Dissertation d'histoire de l'art "vêtu/dévêtu"
De nos jours on définit la nudité par une partie ou la totalité du corps d'une personne qui est dépourvue de vêtements. Cette nudité est, pour les occidentaux, assimilée comme un acte sociale qui est présent lors de contextes précis comme à la plage ou dans un cercle privé alors que pour certaines civilisations comme les Huaoranis, indiens d'Amazonie, la nudité est banalisée car elle n'est pas considérée comme bien ou mal, elle est juste plus pratique, plus ancrée dans leurs mœurs.
De tout temps, la représentation du corps a amené l'homme à se poser de nombreuses questions à commencer par le fait de savoir si il est souhaitable de le représenter ou bien si il est préférable de le censurer? Puis, dans ce cas, qu'est ce que cette représentation impliquerait ? Comment serait-elle vécue par ceux qui la regarde ? Quels sentiments apporterait-elle ?
Dès lors, on peut se demander si la nudité serait plutôt considérée comme attirante ou plutôt comme repoussante ? Est-elle nécessairement liée à la libido, à l’érotisme, ou existe-t-il dans le nu un intérêt anatomique ou métaphorique ?
Dans un autre domaine, serait-elle si présente dans la vie quotidienne que nous nous serions accoutumés et qu'elle n'attire plus notre regards ?
Odile Blanc, dans son ouvrage intitulé Vivre habillé évoque cinq pistes de réflexions sur la nudité pouvant répondre à toute ces questions.
Tout d'abords, elle nous parle d'une nudité où la peau serait « le support charnel de l'illusion » c'est à dire qu'elle serait plus métaphoriquement le tableau sur lequel peindre une œuvre ou bien encore l'habit qui pourrait révéler tout en subtilités le corps en jouant sur le réel et l'irréel. D'après elle, l'étoffe comme la dentelle, le tulle ou encore d'autre matière peuvent également dénuder le corps avec des procédés (déchirures, jours...) visant à montrer la peau tout en cachant en partie celui-ci. Elle cherche donc à montrer un paradoxe qui veut que le corps habillé peut sembler