t'es bloqué quelque part dans ce que tu ne réalise pas, tu doute sur la réalité de vivre et t'hésite sur tes choix. t'arrête pas de changer de comportement, tu finalise tes envies pas des désirs passagers, tu te fais torturer par ton propre jardin secret, tu sens en toi que quelque chose ne va pas, tu te perd dans tes visions du futur en croyant éperdument que la vie est un leurre sincère mais tu t'aperçois que il ne t'apporte que l'espoir d'une tristesse ou d'une faiblesse tardive. tu prend du retard sur les minutes, tu crois que chaque moment agréable ne se reproduira pas, tu crois que chaque moment douloureux est éternel, mais au final, les deux construisent tes journées. tu te fais sensibiliser par des phrases écrites sur les lèvres de tes amis mais qui s'effacent à chaque silence. t'éspère encore pouvoir comprendre la raison des chagrins, tu pense pouvoir savourer le monde réellement comme dans tes rêves mais le sommeil profond ne fait que te rendre dépendant du bonheur illusionnel. t'es sur un nuage dans le ciel de ce que tu crois véritable et essentiel mais sors de ce cauchemard qui te consumme, prend conscience que si tu souffre c'est loin d'être la dernière fois, réalise que chaque larme que tu fais tomber de ton visage n'est qu'un échantillon de frustration sur un immense océan de malheur. mais sache aussi que chaque rire que tu provoque en éclat n'est pas le dernier. arrête de pleurer, cris si fort que tu deviendras sourd, explose ton coeur en un souffle et reprend tout normalement, abandonne toi dans une musique déprimante et écoute la en boucle jusqu'à ce que tu t'endorme, repense à ce qui te torture et fais toi mal pour que le douleur passe plus vite. regarde tes troubles dans les yeux, engueule tes sentiments et libère toi de ta peur. la seule larme ou le seul sourire qui existent c'est quand on ne les sens pas arriver alors ne te force pas, pleure et rigole si c'est le seul remède. laisse passer le temps en regardant ton plafon allongé dans ton lit