Le temps se perd en tant que présent pour devenir un passé irreversible mais par la mémoire il peut être retrouvé et conservé en tant que souvenir. Mais au point de vue éthique le temps perdu n'est que le temps improductif. Ces trois points de vue font de la notion de temps perdu un paradoxe. Par exemple, perdre la mémoire est-ce perdre son temps ? Du point de vue psychologique c'est le cas. Mais doit-on parfois perdre son temps ? La perte de temps semble être un gaspillage d'un mouvement continu et irreversible si bien que si l'homme en perdant son temps médite le contraste entre la dispartion de l'instant présent dans un passé irréversible, son anéantissement et le fait que le temps lui appartienne , qu'il ai gagné le temps puisqu'il lui est possible de le perdre. Il faut définir les dangers de la perte de temps mais aussi déterminer les potentiels bienfaits de celle-ci.

La perte de temps nourrit les regrets et les remords et conscent à l'inutile. Perdre son temps c'est ne pas le posséder et donc être observateur du temps qui passe et non acteur de celui-ci. Le fait que l'homme soit éphémère ne lui permet pas de gaspiller son temps dans des divertissements inutiles. Exemple : La facticité vu par Sénèque, en effet dans la brieveté de la vie Sénèque écrit : "Mais quand elle (la vie) s'écoule dans le luxe et la négligence, quand elle ne se dépense pas pour un bon dessein, alors, sous la contrainte de la nécéssité suprême, nous nous aperçevons que nous l'avons traversée sans avoir compris qu'elle avançait."

Cependant perdre son temps n'est pas toujours inutile.

En effet l'homme peut perdre son temps dans un but à s'améliorer dans quelque chose qui peut lui être utile ou qui lui tiens à coeur. Tout les divertissements ne sont pas oisifs, en effet la lecture ou encore la musique peuvent être utile à l'homme et être de grandes ouvertures d'esprit. Hortense Powdermaker, une anthropologue américaine : "« Tout divertissement est une éducation plus efficace que