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Pour le Pr Pierre Catilina, Directeur de l'Institut d'Hygiène Industrielle et de Médecine du Travail du Massif Central, "la nature du poste de travail intervient tout autant que les autres facteurs de risque (sexe féminin, prédisposition familiale, grossesse, hygiène de vie) dans le développement d'une maladie veineuse". Selon lui, les fonctions les plus exposées sont celles qui imposent aux salariés la station debout, immobile ou avec piétinement. "L'existence d'un tabagisme, l'excès de poids, le manque de pratique régulière d'activité physique, les antécédents familiaux, le fait d'être une femme ainsi que les grossesses, ne jouent qu'une part modérée dans l'apparition d'une insuffisance veineuse, contrairement à certains postes de travail contraignant à la position debout prolongée ou dans une atmosphère de chaleur permanente qui contribuent ainsi à environ 70 % des cas de maladie veineuse chronique", poursuit le Professeur Pierre Catilina. Selon lui, il faut considérer qu'il y a des professions "qui propulsent l'évolution de la maladie".
Ainsi les résultats d'une étude* conduite sur 1065 femmes exerçant une activité