Droit civil
La famille dans le sens classique du terme est un ensemble de personnes qui sont rattachées entre elles par un lien de filiation et par le mariage.
En réalité cette définition-là a évolué puisque de plus en plus de personnes ne se marient pas et créent un lien de filiation sans être mariée. C’est ce que l’on appelle actuellement des enfants hors mariage et avant des enfants naturelles. * Historique sur la conception de la famille :
On pense d’abord au droit romain où toute la famille tournait autour du pater familias. Il est au centre de la famille et détient tous les pouvoirs sur sa femme, les enfants et les biens de la famille. Cette conception va évoluer à partir du moment où le droit va prendre conscience que la création de la famille va permettre la transmission d’un patrimoine familial. Le pater familias est toujours capable et va permettre de transmettre les biens au sein de la famille. Le droit de la famille est des règles qui ont un intérêt pratique que quand elles ont un droit patrimonial. L’Eglise a un droit canon et le mariage est considéré comme un sacrement et du coup seul les juridictions ecclésiastiques s’occupent de l’état civil c’est-à-dire du mariage et du lien de filiation. De ce fait, tous ce qui relève du droit de la famille relève des juridictions ecclésiastiques. Ce droit est donc calqué sur le droit canon.
Un édit de nov. 1787 pour la première fois accorde aux protestants le droit de se marier devant une autorité civile. On écarte le recours aux juridictions ecclésiastiques. Cela diminue l’influence du droit canon sur le droit français.
Après la Révolution française de 1789 marqué par une volonté individuelle renforcée, le mariage est une institution civile. Il n’est plus rattaché aux juridictions ecclésiastiques après un édit de 1791. De la même manière, le divorce est créé et mais fin au droit d’aînesse c’est-à-dire que l’on a rétablit une égalité entre le statut des enfants.
Le code civil de 1804