Du côté de chez Swann
Proust
Pour Proust, la littérature et l’art sont les meilleurs moyens de communication. Il est d’actualité par des biais indirects, il était quelque peu un précurseur des moyens de communication actuel.
Il a développé son roman au fur et à mesure, mais ne changeant pas le début et la fin de l’œuvre.
INTRODUCTION : L’INTERET DE PROUST ?
« La vie est trop courte et Proust est trop long. Je ne comprends rien à son œuvre » Anatole France
Proust semble être un auteur du 19ième siècle finissant, beaucoup plus qu’un auteur du 20ième siècle. Son œuvre majeure à laquelle on le réduit souvent est achevée peu après la première guerre mondiale et évoque un milieu qui est mort avec la guerre : la société de la « Belle Epoque ».
De plus, il y a beaucoup de clichés sur l’œuvre. Sa longueur puis le thème, c’est un roman parlant d’homosexualité mais il ne manifeste pas sur ce sujet. Il y a beaucoup de phrases longues, de métaphores, de vocabulaires précieux. Le thème de l’art est abordé. C’est donc, une œuvre à fuir pour toutes ces raisons. Cependant ce n’est pas si difficile, en tout cas pas aussi difficile que ceux qui le disent et qui ne l’ont pas lu.
Proust renouvelle de façon radicale et révolutionnaire le genre romanesque, c’est une rupture totale avec le roman du 19ième siècle.
Il rompt avec Balzac par exemple, qu’il admire cependant et avec qui il a de nombreux points communs. Bcp de points communs ente la Comédie Humaine et A la rechercher du temps perdu : beaucoup de personnages, personnages récurrents de volumes en volumes, prétention de faire de la littérature la rivale de la peinture avec de longues descriptions, des retours en arrière.
Il rompt avec Stendhal. Le réalisme (Stendhal) est une réaction au romantisme. Le réalisme veut perdre la réalité. Proust n’appartient pas du tout au réaliste, c’est tout à fait autre chose. Il rompt aussi avec le naturalisme de Zola. Le naturalisme = mvt littéraire des dernières décennies du 19ième