Ecriture d'invention candide.
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Depuis que nous avons rencontré ce bon vieillard turc, j’entends Candide répéter tous les jours : « Il faut cultiver notre jardin » et j’en suis venue à me demander : est-il vraiment heureux ? En effet, je n’en suis pas si certaine. Tout d’abord, je me questionne sur le fait de son bonheur à mes côtés. Le temps a fait que je ne suis plus aussi belle que lors de notre premier amour en Vestphalie. Toutes ces mésaventures nous ont éloignées mais mon amour envers lui reste aussi grand que lorsque nous nous sommes séparés. J’aimerai savoir si nous aurions été heureux si mon père avait accepté notre amour caché. Candide ne serait-il pas plus heureux dans notre merveilleux château, il serait devenu un des plus puissants seigneur de la Vestphalie. Depuis les réflexions de Candide après notre rencontre la semaine dernière avec le vieillard, il a enfin découvert par quoi passait le bonheur dans un mode où la modestie règne. « Le travail éloigne de trois grands maux, l’ennui, le vice et le besoin. » répète-t-il. Son humilité m’inquiète car il a connu la richesse et les femmes en Eldorado, et ce n’est pas facile pour lui de savoir qu’il a dépensé tout son or pour me retrouver. A présent, je sais qu’il ne m’aime plus comme auparavant, je l’ai même entendu dire à Martin que j’avais perdu mon charme. Il reste ici pour cultiver notre jardin et se rend au marché deux fois par semaine, l’argent qu’il rapporte de la vente de nos récoltes nous permet de vivre tous ensemble dans notre maison aux alentours de la ville. Selon Candide, je ne suis plus son épouse mais seulement sa cuisinière. Le temps passe mais son amour devient de moins en moins sincère envers moi, je suis terrorisé de savoir que je le perds. Mon cousin, l’amour de ma vie s’éloigne de moi mais je resterai jusqu’aux derniers moments auprès de lui. Je souhaite que notre nouvelle vie en Turquie nous apporte du bonheur. Mon mari est tout de même heureux que je sois à ses cotés pour l’aider a cultiver, à planter de