empreinte ecologique
À la fin de la Première Guerre mondiale, Gaston est retrouvé amnésique. Il est recueilli par le directeur d'un asile qui l'emploie comme jardinier. Il est cependant réclamé par plusieurs familles, dont la famille Renaud, à laquelle il est confronté. D'un caractère gentil, Gaston découvre avec horreur l'identité qu'on lui attribue : personnage violent et sans scrupule. Il ne se reconnaît pas dans ce portrait de l'enfant et l'adolescent qu'il aurait été. Lorsqu'il repère la cicatrice d'une blessure infligée par l'aiguille à chapeau de son ancienne maîtresse Valentine la femme de son frère présumé, il n'a plus aucun doute sur sa famille d'origine. Mais il la rejette et choisit de se déclarer membre d'une des autres familles revendiquant un membre disparu de la famille Madensale.
Distribution originale
Georges Pitoëff : Gaston, amnésique Louis Salou : Georges Renaud, son frère présumé Marthe Mellot : Madame Renaud, mère présumée de Gaston Nadine Picard : Valentine Renaud, femme de Georges Nora Sylvère : La duchesse Dupont-Dufort, dame patronnesse Raymond Dagand : Maître Huspar, avoué, chargé des intérêts de Gaston Ludmilla Pitoëff : Le petit garçon Henri Grall : Maître Picwick, avocat du petit garçon Henri Gaultier : Le maître d'hôtel Léon Larive : Le chauffeur Gabriel Gobin : Le valet de chambre Andrée Tainsy : La cuisinière Madeleine Milhaud : Juliette, épouse du valet de chambre
Commentaires
Cette histoire d'un soldat amnésique tire son origine dans la vie d'Anthelme Mangin, « l'amnésique de Rodez ». Autour du thème de l'amnésie, Jean Anouilh met en scène la douloureuse servitude du passé.
La pièce fut écrite en 1936 et fut le premier succès de Jean Anouilh, consacré par la critique. La pièce devait être montée par Louis Jouvet, mais c'est Georges Pitoëff qui accepta sans attendre. 190 représentations furent données. La pièce fut reprise dans une mise en scène André Barsacq au