Est-il raisonnable d’avoir peur du progrès technique ?
Du grec, technê et du latin, ars, la technique se définit comme de l’art. En s’appropriant la technique, l’homme s’est muni d’une force : l’outil. L’outil au tout début de sa création n’était que le prolongement du corps de l’être humain. Puis au fil des siècles, il est devenu la projection du corps dans son entier. Cet « outil » nous entraîne à réfléchir sur les dangers du progrès technique et s’il est raisonnable d’en avoir peur. Nous allons donc étudier le rapport existant entre la peur, la raison et le progrès technique ; on se demande donc si le progrès technique doit engendrer des sentiments de peur ou de confiance. Tout d’abord, nous discuterons sur la technique et son rapport avec l’homme, puis des bienfaits du progrès technique et pour finir de ses dangers.
L’homme étant démuni face à la nature, il dut s’armer d’outils : « A quand remonte l’apparition de l’homme ? Au moment où furent crées les premières armes et les premiers outils ». Voici ce que pensa Bergson. L’homme, plus précisément l’Homo Faber s’instrumentalisa afin de s’émanciper du joug de la nature. Avec la maîtrise de la technique, l’homme peut se dresser librement face à son produit . La technique devient une activité consciente et libératrice. le progrès technique est en effet à l'origine de l'amélioration des conditions de vie humaines, si bien que l'on parle du XXIème siècle comme étant celui des centenaires en raison des progrès réalisés en médecine. Les progrès scientifiques et médicaux sont beaucoup plus rapides que l'évolution des mentalités, et d'une part, il y a un écart qui se creuse entre la société civile et la science. La majorité de la population ne saisit pas forcément l'intérêt de ce type de progrès et peuvent susciter la peur déraisonné. Les progrès techniques soulèvent des questions plus éthiques que juridiques. Prenons par exemple l’avancée des recherches dans le domaine de la génétique : une dérive pour