Etude de marché préservatifs
L’ancêtre du préservatif, fabriqué à base de boyaux de mouton, naît en Egypte 3000 ans av. JC. Il est principalement utilisé par les soldats afin de se protéger des maladies vénériennes.
Si l’on note une utilisation d’un sachet en vessie de mouton en 1500 av JC par le roi de Crète Minos, c’est réellement au Xème siècle après JC que le préservatif connaît une première modification importante puisqu’il est alors fabriqué en Chine à base de papier de soie huilé ou d’écailles de tortue au Japon. Il faut attendre le XVIème siècle en Europe pour que Gabriel Fallope, anatomiste Italien reconnu, le préconise aux soldats napolitains afin de lutter contre « le mal français » (la syphilis). Il prend alors la forme d’un fourreau d’étoffe fine trempé dans une décoction d’herbes ou un peu de salive. Au cours des siècles suivants, il est fabriqué de soie ou de velours, se pare d’un ruban de couleur pour le maintenir en place, devient un objet interdit ou accessoire de mode et vient alimenter la sexualité de nombreuses « célébrités »… Louis XIV, Charles II d’Angleterre ou encore Casanova !
Les révolutions industrielles du XIXème siècle et notamment la découverte de la vulcanisation du caoutchouc (traitement soufré pour rendre la matière inaltérable) par Charles Goodyear donnent au préservatif solidité et élasticité. Apparu en 1880, le latex lui confère le confort d’une seconde peau.
Au cours du XXème siècle, son utilisation se développe lentement et de manière hétérogène selon les pays. La France, par exemple, n’autorise la publicité sur ce produit qu’en 1987, sous réserve d’obtention d’un visa de la part de l’Agence de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, au même titre qu’un médicament. Avec le nouveau millénaire le préservatif entre pleinement dans une nouvelle ère. Il dépasse sa fonction première de prévention pour devenir également le partenaire du plaisir.
S’il est impératif de répondre à des normes strictes de