Exclusion sociale
Définition : l’exclusion peut résulter d'un refus d’intégration économique (revenu, consommation) et/ou sociale (emploi, vie en collectivité), par un individu ou un groupe. Il s'agit le plus souvent d'un processus subi. Le résultat, dans tous les cas, est la rupture du lien social. les formes d’exclusion l’exclusion, choix personnel
L’exclusion sociale peut apparaître comme le résultat d’une volonté personnelle : c’est le cas de marginaux qui rejettent librement les valeurs (idéaux formalisés ou non et hiérarchisés, issus d’une collectivité) et les normes sociales transmises par les instances de socialisation [= anomie (règle de conduite imposée par une communauté Durkheim ou choisie par celui-ci Weber)]. C'est le cas de certains délinquants, des criminels= déviance( transgression des normes sociales); des bandes de jeunes haïssant la société, des skinheads ; certains membres de sectes, des intégristes religieux.
Dans l’esprit wébérien, la marginalité ( processus d’exclusion sociale, de mise à l’écart de certains individus de la société qui ne partagent pas les même valeurs) est perçue comme un refus personnel, un choix libre, conscient et rationnel. On peut prendre l’exemple de certains clochards, en plein hiver, qui refusent l’accueil dans des centres d’hébergement : ils ne veulent se contraindre à des normes imposées, à des règlements intérieurs (pas d’alcool, pas d’animaux de compagnie) ou à des horaires (fermeture à 22 heures).
L’exclusion, échec de socialisation
Une situation familiale très déséquilibrée, par exemple, peut créer des situations d’exclusion, comme l’atteste l’exemple des blocages psychologiques et sociaux de certains enfants, victimes d’une éducation excessivement sévère, voire violente, celui des crises parentales qui conduisent l’enfant à culpabiliser et/ou à échouer scolairement, ou celui de cas extrêmes ( inceste, renvoi du foyer parental).
L’échec scolaire est largement responsable de sentiments de malaise et