Pierre-Olivier Gagnon

Paragraphe de développement sur la nouvelle « Une Vendetta »

Tout d’abord, la « Nouvelle » « Une Vendetta » est un récit anti-romanesque où la réalité est représentée dans toute sa cruauté, sans embellir les personnages ni les événements, pour rester dans le réel. Premièrement, Maupassant décrit chaque personnage, lieu et événement tel qu’ils sont, même si cela donne une perspective différente des choses. En effet, il débute par décrire une réalité sociale inférieure, où la population vit dans de petites maisons, regroupées en un seul point, pouvant se comparer à un bidon ville. La comparaison « Elles ont l’air de nids d’oiseaux sauvages… » confirme qu’il s’agit d’une œuvre anti-romanesque et que la population de cette ville vit dans une réalité cruelle et qui ne semble pas vivre dans une quelconque rêverie. De plus, le personnage principal, la veuve, n’a rien d’un héros, dans lequel on voudrait se reconnaître, puisqu’il est décrit comme une personne faible ayant une vie sous la moyenne et qui semble souffrir de ses conditions de vie. Cela se confirme par la description suivante : « La veuve de Paolo Saverini habitait seule avec son fils une petite maison pauvre sur les remparts de Bonifacio ». Les adjectifs « seule » et « pauvre » peuvent expliquer une vie ennuyante et dure, à laquelle on ne voudrait pas s’attarder. Ensuite, la nouvelle présente une réalité de deuil tout au long du récit, ce qui change l’idée de cette nouvelle et qui fait de l’œuvre, une œuvre anti-romanesque. En effet, la mort de son fils a eu un impact important sur les thèmes de l’histoire et sur la description des événements ainsi que des actions de la femme. Par exemple, la description des événements suivante : « … penchée maintenant sur le corps, l’œil fixe, pleurait de grosses larmes muettes en le contemplant. », montre toute la tristesse qu’elle peut éprouver ainsi que la colère qu’elle a envers l’assassin de son fils. De plus, la personnification « de grosses