Existentialisme de sartre
1580 mots
7 pages
Depuis la nuit des temps, philosophes ou non, nous essayons de répondre à des questions concernant notre existence en tant qu'humains. "Qui suis-je? D'où viens-je? Où vais-je?". À travers les nombreuses années de réflexion et de nombreuses théories émissent par plusieurs personnes, nous nous rendons compte que la complexité de ces questions va au-delà des simples réponses que nous espérions obtenir. Jean-Paul Sartre, philosophe de renommer, critique et écrivain du 20ième siècle nous présente sa définition de l'existentialisme dans son ouvrage philosophique L'existentialisme est un humanisme. À travers cet ouvrage il répond aux nombreuses critiques faites par des penseurs (chrétiens, marxistes, et en particulier par les communistes) en énonçant que l'existence de l'être humain précède l'essence. Cette notion importante conclue donc que "l'homme est condamné à être libre". Comment Sartre arrive-t-il à cette conclusion? À l'aide de passages pertinents qui justifient l'originalité de cette théorie, la présente analyse fera l'exposé des conceptions les plus réfléchies et nuancées au sujet que l'existence humaine est par essence libre.
Premièrement, au début de son ouvrage, Sartre énonce que le point le plus important, qui définit l'existentialisme en lui-même, est que l'existence d'une personne vient avant son essence. En termes plus simples, ceci veut dire que, même si une personne existe, il n'y a rien qui peut définir son caractère, les buts que cette personne aura au courant de sa vie, etc. Selon Sartre, la liberté de l'homme est telle dans son propre devenir que nul ne peut prédire; "L'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et se définit après... L'homme n'est pas seulement tel qu'il le conçoit, mais tel qu'il se veut." Sartre compare l'homme à un projet, où il sera ce qu'il aura projeté d'être. Selon Sartre, l'homme surgit dans un monde athéiste, où aucunes valeurs et ordres seraient présentes; l'homme est donc condamné à une liberté