Dans ce texte Éléments de philosophie, Alain traite du bonheur. En effet, il va partir de l'opinion commune de ce concept pour tenter d'en déterminer comment peut-on « atteindre » cette ataraxie. Le bonheur peut se définir par cette notion d'ataraxie c'est à dire l'obtention de la quiétude de l'âme, quand l'âme est paisible et que rien ne vient la troubler. On ne peut juger d'ailleurs simplement à la mort d'un Homme, s'il a eu une vie heureuse. Mais, le problème qui se présente dans ce texte, est que la pensée commune a déformée, selon Alain, la définition du mot bonheur qui se confondrait avec plaisir. Dans ce texte, nous verrons que Alain dit que le bonheur ne peut s'atteindre seulement qu'en acte et non en parole, c'est à dire qu'il ne faut pas craindre à passer par des peines, par peines nous entendons ici que le corps désirerais des choses. Avant de satisfaire les désirs, nous passons par un stade de souffrance qui nous provoque le manque qui fait souffrir les Hommes. Cette étape est indispensable avant de jouir de nos désirs et atteindre ce qu'on appellera plaisir. Ce plaisir lui peut être prit quand un désir vient d'être satisfait, ce qui fait jouir le corps et l'âme, mais à la différence du bonheur, le plaisir lui n'est que éphémère, et n'est pas forcément le fondement du bonheur, comme peuvent le penser les hédonistes. Le plaisir est donc l'étape finale de la satisfaction puisque une fois que nous jouissons de cette satisfaction le désir n'est plus. Le problème dans ce texte est un paradoxe puisque la pensée commune a une définition fausse du bonheur, qu'elle confond avec plaisir comme nous l'exposera Alain. Sauf que là est le problème, les êtres humains considèrent que le but des Hommes est d'être heureux mais se trompent sur le moyen d'assouvir ses désirs, nous étudierons donc dans un premier temps le paradoxe entre la pensée commune et la pensée d'Alain, puis ensuite comment le philosophe tente de résoudre et de persuader les Hommes que la souffrance