Explication du texte de Marguerite Yourcenar
Présentation et problématique
Le roman se présente sous la forme d’une lettre adressée par l’empereur romain Hadrien à l’un de ses successeurs, Marc Aurèle. Cette lettre est fictive, ce n’est pas Hadrien qui en est l’auteur, mais Marguerite Yourcenar. Il ne s’agit donc pas d’une véritable autobiographie ou de véritables mémoires, puisque dans ce cas-là, nous aurions : auteur = narrateur = personnage. Ici nous avons simplement : narrateur = personnage, …afficher plus de contenu…

Elle montre que l’empereur les accueille et les écoute avec intérêt.
Ligne 3 à 4
« Je me propose maintenant davantage : j’ai formé le projet de te raconter ma vie. »
Ces lignes apparaissent comme la conséquence logique de ce qui précède.
Devant l’afflux, sans doute désordonné des souvenirs, Hadrien a décidé d’assurer la cohérence de l’ensemble (« raconter ma vie »), de lui donner du sens. Il affiche donc clairement la volonté d’écrire son autobiographie.
Lignes 4 à 6
« À coup sûr, j’ai composé l’an dernier un compte rendu officiel de mes actes, en tête duquel mon secrétaire Phlégon a mis son nom. »
Hadrien rappelle un premier essai d’écriture biographique. Le fait qu’il le désigne comme « …afficher plus de contenu…

Une éducation rigoureuse comme le souligne l’utilisation du rythme ternaire : « sévère, surveillée, trop protégée peut-être ». Une éducation à la fois morale et politique puisqu’elle a formé un homme (« pour toi-même »), mais aussi un futur empereur (« pour l’Etat). A la ligne 11, Hadrien présente son récit comme un cadeau (« je t’offre »), c’est une forme d’héritage qu’il veut transmettre. Il s’agit aussi pour lui d’un « correctif » chargé d’adoucir, de nuancer ce que l’éducation reçu a pu avoir de trop rigide, il parle « d’idées préconçues et de principes abstraits ». Ce que la lettre propose sera donc plus concret puisque « tiré de l’expérience d’un seul homme », elle offrira une autre