Faire son devoir est-ce n'être plus libre?
Le devoir s'impose de lui même sans être impératif, sans explication. Le devoir n'est pourtant pas un ordre, il exige « le sens du devoir » et la volonté d'une personne libre. Faire son de voir en quelque sorte c'est respect autrui. On pourrait dire que le devoir est avant tout une histoire de morale de bonne conscience, basé sur des intuitions. Dans ce sens on pourrais penser que le devoir, autrement dit faire sont devoir permettrais à l'être d'être plus libre, de telle sorte qu'il se donnerais bonne conscience comme ne pas regretter une action, qui pourrait nous procurer des remords. Mais faire son devoir ne garantit pas non plus la liberté donc peut être que le devoir inclue une certaine notion de contrainte. Nous allons donc voir dans un premier temps qu'est-ce que faire son devoir est-ce une contrainte, et ensuite nous verrons en quoi faire son devoir permettrait d'être plus libre.
Le fondement social du devoir peut être argumenté de telle sorte que si le devoir moral est le produit d’une obligation, il peut sembler nécessaire de lui donner une origine transcendante et sociale. Dans ce cas, on peut être amené à faire la distinction de l'obligation et de la contrainte. Certes, la notion de devoir peut être associé à la notion de contrainte, et même si l’obligation et la contrainte s’opposent toutes deux, il faut pourtant les distinguer. Une contrainte est une force qui nous pousse à agir contre notre volonté et ne laisse aucune alternative. En revanche, je peux toujours désobéir à l’obligation. Dans la Bible et le Coran, les devoirs sont prescrit aux hommes par Dieu lui-même; la désobéissance est donc un crime contre Dieu. Dans les sociétés traditionnelles, on identifiait l'ordre social (humain) et l'ordre de la nature (physique), la nécessité et l'obligation, comme en Inde avec chaque caste qui avait des devoirs spécifique; les prêtres avait les leurs ainsi que les commerçants les