Fantastique
On peut très bien imaginer ce livre comme un journal intime, le narrateur s'y exprimant à la première personne. Il nous rapporte ses angoisses et troubles par une sorte de journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Il finira par incendier sa demeure et, dans les dernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il entrevoit la mort comme ultime délivrance. L'aspect fantastique du récit vient du doute créé chez les lecteurs quant à la démence du narrateur – ou à la réalité des faits qu'il rapporte : sa cohabitation avec un être surnaturel. Dans ce livre le narrateur raconte sa folie et la terreur qu'il subit. Le Horla, un être surhumain, le terrasse chaque nuit et boit sa vie. Cette folie le conduira à de nombreuses actions, toutes plus insensées les unes que les autres. Il en viendra même à mettre le feu à sa maison et laissera brûler vif ses domestiques. Maupassant souffrait lui-même de troubles : il avait l'impression de se voir à l'extérieur de lui ou qu'il était étranger à la personne qu'il voyait dans le miroir. Le Horla est l'aboutissement d'une série de contes qui font référence à un sentiment de double puis à un être monstrueux ou surnaturel.
Éléments d'analyse [modifier]
[réf. nécessaire]
Contexte historique et littéraire [modifier]
Le Horla voit le jour en 1887, le texte a donc été écrit au XIXe siècle, sous la Troisième République, où la guerre était très présente (la France se battait contre la Prusse et la Russie). L’économie connaissait une période plutôt néfaste : on parle d’économie précaire et de gouvernement provisoire. La Commune de Paris est créée dans un mouvement révolutionnaire et marquée par de nombreuses exactions et destructions. Le mouvement littéraire dominant de cette époque est le naturalisme...
Le physique du Horla [modifier]
Le Horla