Faut il avoir peur du progrès technique?
Du grec, technê et du latin, ars, la technique se définit comme de l’art. En s’appropriant la technique, l’homme s’est muni d’une force : l’outil. L’outil au tout début de sa création n’était que le prolongement du corps de l’être humain. Puis au fil des siècles, il est devenu la projection du corps dans son entier. Cette nouvelle forme d’outil nous entraîne à réfléchir sur les dangers du progrès technique et s’il est raisonnable d’en avoir peur. Tout d’abord, nous discuterons sur la technique et son rapport avec l’homme, puis des bienfaits du progrès technique et pour finir de ses dangers.
L’homme étant démuni face, à une force en puissance, la nature, dut s’armer d’outils : « A quand remonte l’apparition de l’homme ? Au moment où furent crées les premières armes et les premiers outils ». Voici ce que pensa Bergson. L’homme, plus précisément l’Homo Faber s’instrumentalisa afin de s’émanciper du joug de la nature. Avec la maîtrise de la technique, l’homme peut se dresser librement face à son produit ; c’est pour cela que Prométhée donna le feu, l’art du feu aux hommes. De ce fait, l’homme devient à son tour une puissance, En s’affrontant à la matière, il contemple son essence humaine ; la technique devient une activité consciente et libératrice. Ainsi, grâce à la technique, l’homme va se libérer, prendre conscience de son existence. De ce fait assouvi ses besoins par le progrès.
L’homme ne peut qu’améliorer son confort, par le progrès ? « de l’outil se fabrique l’outil », selon Bergson, cela veut dire qu’il y a prolifération de l’outil. D’où un gain, pour moi, je peux mieux subvenir à mes besoins. Je ne manque de rien. Avec le progrès, notamment par la création des machines, je suis encore plus libre ; En effet, je gagne du temps pour me consacrer à mes loisirs, sans pour autant tomber dans l’inaction ; De surcroît, le progrès technique permet d’être productif ce qui engendre