Fiche de lecture
I. Présentation. Page 9
Jacques Donzelot débute son ouvrage par une présentation de la p.9 à la p. 15. Il aborde alors le fait que la famille avait une place tout à fait singulière dans les sociétés occidentales. Celle ci s’expliquerait alors de deux façons :
D’une part historiquement par deux visions politiques : les socialistes désapprouvent les fonctions qui lui sont données par les classes dominantes ; au contraire, les conservateurs agréent sa position de « garante de la propriété privée et de l’éthique bourgeoise ».
D’autre part, l’histoire des mentalités expliquerait également en partie la position de la famille à ce moment de l’Histoire. A ce titre, le modèle bourgeois semble s’être décalqué sur les classes populaires. Se pose alors la question à savoir s’il s’agit bien du même modèle auquel aspirent ses dernières. En bref, deux formes d’histoires s’affrontent avec en corolaires deux visions de l’impact de la famille sur la société : Certains évoque sa forme unilatérale de reproduction de « l’ordre établit », les autres la perçoit plutôt comme un être propre. Donzelot fait alors référence aux travaux de Foucault, qui pour sa part évite d’expliquer les changements de la famille par une séparation entre politique et psychologique. Il s’attache davantage à la biopolitique. C’est ainsi qu’il développe l’idée de « Police » comme une « forme d’intégration des techniques politiques », « une méthode de développement de la population »et donc de la « puissance de la nation ». La police n’a donc pas le sens répressif qu’elle connaît aujourd’hui. Il s’agirait davantage d’un mode de fonctionnement visant au bonheur de la population : « elle doit régler et améliorer l’état présent ». Enfin, l’auteur finit sa présentation par expliquer que la famille va décroitre au profit de l’ordre social.
II. La conservation des enfants. Page 15.
La littérature du XVIIème siècle s’attache davantage sur la conservation des