Fiches de lectures Bac
Les animaux maladies de la peste
Cette fable s’articule autour d’une scène de jugement qui aborde le problème de la justice avec le thème du bouc-émissaire, c'est-à-dire celui qui paie pour les autres. Le texte propose la satire de l’organisation sociale. La société est dominée par la loi du plus fort fondée sur une perversion, une vacance du droit et un ordre inique. Quelles représentations du pouvoir et de la justice ce texte nous offre-t-il ?
Nous analyserons dans une première partie la confession détournée du lion, puis dans une seconde partie la comédie de cour et enfin nous conclurons par une troisième partie sur la critique de la justice.
I. Une confession détournée : le discours du lion
A/ Le lion incarne le pouvoir royal
Premier qui parle
Personnificat* du roi : « le lion tint conseil »
Commence par un bilan : « je crois que le ciel a permis pour nos péchés cet infortune » insiste sur le lien avec le ciel (roi de droit divin)
Thème de la culpabilité (péché, infortune)
Superlatif « le plus coupable » il souhaite rendre justice en apparence
Fonde son analyse sur une situation qui a déjà fait ses preuves. (Ex Œdipe) et cela se prouve par le rapprochement « dévouement » « accident ».
3 occurrences du pronom : « nous », 2 occurrences de l’adj. poss « notre » semble parler pour l’intérêt général, exprime aussi son souci de la justice « selon toute justice » et il apparait comme garant de l’application équitable de la loi. Sa volonté est clair : C.O.D « guérison commune »
Proportions du projet : 2 impératifs «ne nous flattons donc point ». « voyons »
C.C.manière « sans indulgence » quête générale de la vérité « état de notre conscience »
B/ Un discours qui apparait comme une confession
Aveux des fautes et des formes de culpabilité
Passage du « nous » au « je » auquel s’ajoute les formes flexionnelles dérivées
Adj. Possessif « mes »
Fait état de sa violence, 2verb évidents : « manger,