Film
LA GRANDE VADROUILLE Le divertissement populaire par excellence
Présentation
Remportant le plus grand succès du cinéma français avec 17 millions de spectateurs, La Grande Vadrouille situe son action comique dans une Seconde Guerre mondiale dédramatisée et inaugure les super-productions de la comédie hexagonale.
VG5901
Réalisation
Né en 1919, décédé en 2006, Gérard Oury s’oriente d’abord vers la carrière d’acteur. Juif d’origine, il se réfugie en Suisse jusqu’à la Libération, où on le retrouve alors tant au théâtre qu’au cinéma auprès de Jacques Becker, d’Yves Allégret, d’Edouard Molinaro et autres. 1959 marque son passage à la réalisation avec La Main chaude (1960). Le Corniaud (1965) et La Grande vadrouille (1966) le propulsent au faîte de la gloire et consacrent le duo comique Bourvil/de Funès. Avec un bonheur inégal, Oury tentera par la suite de renouveler cette fructueuse recette qui s’essoufflera à l’aube des années 80.
LA GRANDE VADROUILLE
Synopsis
Pendant la Seconde Guerre mondiale, trois aviateurs anglais sont contraints de sauter en parachute au-dessus de Paris. Un peintre en bâtiment, Augustin, et un chef d’orchestre, Stanislas, les aident à échapper à la Gestapo et les accompagnent dans leur fuite vers la zone libre.
Guerre – Le Corniaud Violence – Identités ; altérité ; racisme – Croyances religieuses ; idéologies.
Thèmes
Éducation par le cinéma
Pistes de réflexion quant au contenu
Une guerre édulcorée La Grande vadrouille est bien loin de pouvoir prétendre représenter fidèlement les réalités de l’occupation. En effet, le film dédramatise la situation au point de la présenter sous des dehors plutôt bon enfant. À aucun moment, la situation du front n’est évoquée (on ne situe d’ailleurs pas clairement l’époque de l’histoire) et même les actions meurtrières d’un bombardier anglais semblent ne pas prêter à conséquence. On peut par ailleurs noter qu’aucune goutte de sang n’est versée (à l’exception de la blessure