Firas
> 27 bouteilles en plastique recyclées permettent de confectionner 1 pull en laine polaire
100 % COTON, 100 % POLLUTION
Quoi de plus naturel en apparence qu’un tee-shirt en coton ? Et pourtant… Pour le fabriquer, il faut commencer par cultiver la matière première. Le coton est grand consommateur d’engrais et de pesti cides, substances chimiques qui polluent et appauvrissent le sol. Malgré la mécanisation de la récolte, l’industrie cotonnière a encore recours à une main-d’œuvre bon marché. Vient ensuite l’étape de la teinture, chargée en produits chimiques et métaux lourds, très nocifs pour l’environnement. Puis celle de la confection. Les bandes de coton sont assemblées en usine pour devenir un tee-shirt. Rejets d’eaux usées, pollution de l’air et dépenses énergétiques sont autant de nuisances développées par l’industrie textile. www.tve.org/ho/doc.cfm?aid=422&lang=French être au goût du jour et de la Terre
Plusieurs fois par an, les grandes capitales de la mode accueillent sur leurs podiums des mannequins filiformes aux tenues éclatantes venus présenter les tendances vestimentaires de la saison suivante. La mode, pré carré d’une poignée de créateurs, donne chaque année le ton à adopter, les lignes à suivre. Reprise et déclinée par les chaînes et la grande distribution, elle alimente une industrie grandissante et place le marché du textile et de l’habillement au deuxième rang des activités économiques mondiales en termes d’intensité des échanges (353 milliards de dollars en 2001). Mais une forte concurrence pousse à baisser les coûts, et les conditions de travail des salariés, embauchés le plus souvent dans les pays en développement, sont loin d’être idéales. Dans le même temps, l’impact sur l’environnement reste particulièrement lourd. Pour améliorer le sort des employés et enrayer les pollutions, producteurs de textile, fabricants et distributeurs commencent à lancer des initiatives fondées sur le développement durable : le respect de