Geographie
Nous allons alors voir que l’analyse du comportement individuel a évolué avec le mouvement radical. Après avoir répertorié les critiques faites à l’égard du positivisme, nous verrons que le comportement individuel est marqué par sa dimension historico-géographique pour les marxistes ou par sa vision masculine pour les féministes. Nous constaterons qu’un seul facteur sociétal en particulier est intégré, entrainant une dispersion dans les thèmes de recherches chaque théoricien travaillant sur un aspect sociétal particulier. Nous verrons qu’en réponse à cette dispersion, d’autres aspects sociétaux/culturels ont été pris en compte par le mouvement cultural turn qui met l’accent sur la dimension culturelle du comportement individuel. Les géographes de ce courant vont donc chercher à montrer que l’espace est un fait social. Nous constaterons que l’individu n’est donc plus considéré comme se comportant de manière « solitaire » ou comme une entité sur qui la société qui la société n’aura pas d’effet dans le cas de l’individu rationel ou comme étant influencé par un aspect unique de la culture (le phallocentrisme ou situation économique) dans le cas du courant radical mais comme un construit de l’ensemble de la société. Nous remarquerons alors que l’individu n’a pas été confronté à son environnement mais seulement à sa société dans chacun des courants évoqués précédemment. Nous observerons que la géographie culturelle et les écologistes raffineront dès lors le concept d’individu en l’intégrant dans son environnement.
I – Les radicaux en Géographie humaine :
1 – contexte et développement des radicaux :
Comme nous l'avons vu, à la fin des années 50, les géographes de la « nouvelle géographie » cherchaient à décrire un