Giton phédon
Emploi constant de la troisième personne " il " , objectivation du personnage sous le regard : effet de focalisation externe au début, puis introduction progressive du " on " , plus dense avec " Giton " .
Enfin, le " vous " très implicatif : c'est une apostrophe directe au lecteur (" S'il s'assied, vous le voyez " ) qui appartient au cercle social.
Changement de focalisation avec la mutation des pronoms. Le lecteur participe au déterminisme des Giton et Phédon.
Ø La Bruyère utilise habilement la composition en énigme, en cultivant le paradoxe de phrase en phrase " Il ronfle en compagnie " : antinomie des deux termes), entre un comportement scandaleux et une acceptation sociale servile, il fait germer chez le lecteur, de phrases en phrase, la nécessité d'un " pourquoi " .
La réponse, très sèche, et donnée à la fin. (" Il est riche " )
La Bruyère multiplie ses constructions pour interroger le lecteur.
Cette énigme ne fonctionne qu'une fois, car bien que reprise sur le plan structural, le procédé est éventé.
Le " pourquoi " ne se pose plus, mais tout au long du texte, le lecteur prend conscience, se dit " Il est pauvre " .
Comme le lecteur est intégré au cercle, il est cruellement culpabilisé.
Conclusion Globale
En reprenant la problématique, on a pu voir combien l'emploi d'une composition très concertée à fait germer en nous une morale implicite.
Il y a aussi les observations de la société du XVIIIème siècle.
On peut aussi convenir qu'un des objectifs du classicisme est de transcender l'époque et de nous interroger aujourd'hui. Le même problème se pose et nous sommes toujours tous