hannah arendt
Premièrement, le lancement du premier satellite dans l’espace en 1957, événement qui fut accueilli non comme une prouesse technique mais comme l’émancipation des hommes de leur condition terrestre.
Le progrès de la science, le désir de toujours aller plus loin démontre l’envie de l’homme d’échapper à leur condition humaine. Cependant, cette avancée scientifique pourrait conduire l’homme a ne plus savoir penser et parler par lui même. En effet le langage scientifique, purement mathématique est diffèrent du langage ordinaire et ce premier ne peut donc pas s’intégrer dans la vie quotidienne. Or, le propre des hommes comme le dit l’auteur est bien le langage, base de toute politique et de leurs actions. Le deuxième événement est celui de l’automatisation. Grace aux machines, l’homme se retrouve délivré des tâches fastidieuses du travail. L’Homme, pendant son temps libre pourrait faire de la philosophie, « penser », mais dans une époque où le travail est considéré comme essentiel à la société, il ne laisse guère de place à la réflexion.
Chapitre 1 : La condition humaine
La vita activa : Hannah Arendt explique la condition humaine par l’expression vita activa , celle-ci ayant 3 dimensions :
Le travail, désignant les activités et les besoins biologiques du corps humain.
L’œuvre, qui est l’existence du monde humain par la création d’objets dits « artificiels » et permet à l’individu de se poser.
Et enfin l’action, dimension où la politique devient possible grâce à la pluralité. Ainsi tous les hommes vivent ensemble sans qu’il y’ait besoin de quelconque intermédiaire.
L’action serait d’ailleurs explicité dans la Bible, dans la Genèse : dans une première interprétation en effet, l’homme serait crée au sixième jour dans sa pluralité « mâle et femelle » alors que dans une deuxième interprétation la femme serait créée après l’homme. C’est donc bien sur