Histoire de vie vecue sur la folie
Dans les lignes qui suivent, j’utilise l’histoire de mon mémo-vécu présenté au début de ce cours pour confronter mes idées initialement émises, les critiquer en m’inspirant des connaissances acquises dans le cadre de cet enseignement. Pour mieux réaliser cet exercice, je me propose de présenter les idées maîtrises de mon mémo-vécu en petit paragraphe, avec interligne réduit, et en les soulignant. Je présenterais ensuite un commentaire critique qui met en exergue les connaissances apprises dans ce cours. Cet exercice est important, car il me permettra de voir d’où je viens scientifiquement et intellectuellement, de déterminer mes acquis à maintenir et mes limites à améliorer dans mes futures interventions.
Elle avait deux ans de plus que moi, ma demi-sœur était juste une simple malade mentale. […] ma demi-sœur avait un comportement jugé étrange, car elle monologuait régulièrement, elle restait éveillée une longue partie de la nuit pendant que le reste de la famille dormait. Pour ma mère, elle était une sorcière qui voulait compromettre son mariage avec mon père.
Dans ce paragraphe, il se dégage l’idée de l’opposition du normal au pathologique qui est conforme à l’affirmation de Gori et Del Volgo (2011) qui considère que : « Toutes les anomalies ne sont pas pathologiques. Elles représentent plutôt un écart statistique à la norme ». Grâce à cet enseignement, je suis informé que l'opposition : normal-pathologique ne : « renvoie de façon définitive à la différence de nature d'un individu ou d'une catégorie de personnes, puisque l'anormal est en quelque sorte distribué autour de la norme » (Otero, 2005, p.67). Grâce à cette connaissance, j'espère être en mesure de mettre la personne au centre de mon intervention, d'intervenir par rapport à la personne et non pas en fonction de l'étiquette que la société lui a apposée. En effet, pour ma mère le seul fait que ma demi-sœur avait un comportement différent des autres enfants était suffisant pour la