Histoire de l'architecture canadienne
On comprend plus facilement l'histoire de l'architecture canadienne si on l'associe aux événements politiques. L'architecture autochtone au Canada créée durant la période précédant les premiers contacts avec les Européens change à la suite de ces contacts. Les peuples des premières nations du pays produisent une architecture unique, temporaire comme permanente. Dans la première catégorie, on trouve des constructions éphémères telles que les IGLOOS, WIGWAMS et les TIPIS. Dans la dernière figurent les maisons semi-souterraines et les MAISONS LONGUES en bois de la côte du Nord-Ouest. Ces bâtiments sont non seulement ingénieux et originaux sur le plan technique, mais ils révèlent des systèmes de croyances culturelles profondément enracinées qui en font les dépositaires d'un sens religieux et spirituel riche. L'architecture indigène contemporaine se pratique toujours, et elle englobe les formes et les matériaux traditionnels et contemporains (voir ARCHITECTURE, HISTOIRE DE L', Constructions autochtones).
Si les peuples autochtones du Canada ont créé un patrimoine architectural durable, les traditions européennes marquent l'histoire de l'architecture du Canada avec des bâtiments et des façons de les décrire et de les catégoriser. Beaucoup des termes utilisés pour décrire les styles de l'architecture au Canada sont hérités d'une tradition européenne. Toutefois, les premiers Européens à venir ici ne s'établissent pas en colonies permanentes. Le Canada possède quelques vestiges archéologiques fragmentaires du passage des Vikings, surtout à L'ANSE AUX MEADOWS à Terre-Neuve, qui datent approximativement de l'an 1000. Les marins basques, attirés par les riches bancs de poissons au large de la côte atlantique, à l'Est du Canada, laissent également des traces de leurs séjours ici, comme à RED BAY au Labrador au milieu du XVIe siècle.
Tandis que la quête d'un langage canadien en architecture se poursuit, on admet généralement que les variantes régionales