Histoire renaissance
INTRODUCTION
1. Objectifs du cours 2. Importance du cours dans la formation de l’architecte 3. Programme du cours
INTRODUCTION AUX TEMPS MODERNES Le terme «beaux-arts » reflète une terminologie assez récente qui apparaît dans le courant du XVIIIe siècle seulement quand Diderot (Encyclopédie, article Art, 1751) en a restreint le sens avec regret. Car depuis la fin du XIIe siècle qui avait défini les arts comme des métiers, des occupations fondées sur la connaissance d’un ensemble de principes et de procédés. Enseignés à la faculté d’art de l'université, ils sont considérés comme les sciences de l’esprit sous la dénomination des « 7 arts libéraux » avec d’une part, la grammaire, la logique et la rhétorique (le trivium) et d’autre part, l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie (le quadrivium). Ils s’adressaient à des hommes «libres» (qualificatif «libéral»), c’est-à-dire aux concepteurs et inventeurs nobles et honnêtes pour se distinguer des travailleurs manuels artisans ou ouvriers soumis aux «arts mécaniques» qui étaient les sciences de la main et du corps : horlogers, tourneurs, charpentiers, fondeurs, … Cette appellation est à l’origine de la conception de la «profession libérale». C’est seulement à la Renaissance que les arts plastiques commencent à acquérir le sens noble de métier d’Art. Léonard de Vinci développa sa théorie sur la nature idéale de l’art. Il s’efforçait de démontrer que la peinture et l’architecture sont des arts libéraux et non pas seulement des métiers comme on le pensait au Moyen-Âge. Cette théorie avait une double conséquence : elle supposait une nouvelle attitude des « clients » (mécènes, commanditaires) par rapport aux artistes et ensuite une nouvelle attitude des artistes par rapport à leur art. Seul l’artiste qui envisageait son art dans un esprit académique, c’est-àdire en y recherchant les lois, pouvait s’attendre à être considéré par les savants, les