Histoire de la peinture au xixème siècle
PARCOURS GUIDE AU MUSÉE D'ORSAY
Aperçu de la peinture au XIXème
SOMMAIRE
Rez de chaussée
1. L’Académisme/ le
Néoclassicisme
Primauté des genres / Le Nu académique :
• Thomas COUTURE : Romains de la décadence 1847
• Jean-Léon Gérôme (1824-1904) :
Un combat de coqs, 1846 (salle 1)
• INGRES : Jupiter et Antiope 1851
(salle 5), La Source.
• Eugène-Emmanuel Amaury Duval
(un des élèves d’Ingres)
Annonciation 1860 (salle …afficher plus de contenu…
En se confrontant aux génies de son siècle, il se forge une conscience esthétique qui alimentera en retour sa création poétique.
• Si nous jugeons que Baudelaire est un grand critique d’art, c’est qu’il apprécie les artistes auxquels nous attribuons aussi une grande valeur. Il rejette l’académisme et les peintres néo-classiques qui appartiennent à l’école d’Ingres, même s’il reconnaît le talent d’Ingres. Il apprécie Delacroix, (peintre romantique), Daumier
(caricaturiste), Courbet (réaliste) et Manet (considéré comme le précurseur de l’impressionnisme.) • Pour Baudelaire, la critique a une fonction éducative. Il s’agit apprendre au public à discerner le talent d’un artiste, en lui montrant ce qu’il apporte à l’histoire de …afficher plus de contenu…
N’oublions pas que chez Baudelaire l muse est « malade » ou « vénale ».
3. Les Peintres que Baudelaire n’aime pas : les Ingristes, les académistes
• Jean-Léon Gérôme (1824-1904) : Un combat de coqs, 1846 (salle 1) 4
Que représente ce tableau ? Que peut selon vous reprocher Baudelaire à ce type de peinture ?
Gérôme entreprend cette toile en 1846, alors qu'il est encore marqué par son échec au concours du Prix de Rome qui lui ferme les portes de la villa Médicis. Il redoute un nouveau revers et hésite à exposer ses Jeunes Grecs faisant battre des coqs. Mais encouragé par son maître, le peintre académique Delaroche, il envoie finalement son tableau au Salon de 1847 où l'œuvre rencontre un grand succès.
Dans le style "néo-grec", marqué par le goût du fini, des colorations claires et de