Ici tout est symbole
V.M. et vous tous mes sœurs et mes frères en vos grades et qualités,
Le terme symbole vient du grec sumbolon, qui désigne une chose composée de deux parties. Les sumbola, représentaient en Grèce les deux moitiés d'une tablette ou d'un objet quelconque qu'on avait brisé lors d'un contrat et que chacun des deux contractants conservait en souvenir de l'entente. Les sumbola pouvaient également servir de signe de reconnaissance entre deux individus par la réunion des deux morceaux.
Il faut savoir distinguer le symbole de ses faux amis, que sont les signes : l’emblème, figure visible conventionnellement adoptée pour représenter une idée, un être physique ou moral ; l’attribut, réalité ou image servant de signe distinctif à un personnage, un groupe ; l’allégorie, figuration sous une forme le plus souvent humaine, d’un exploit, d’une situation, d’une vertu ; la métaphore, comparaison entre deux êtres ou deux situations ; l’analogie, rapport entre des êtres ou des notions essentiellement différents, mais semblables sous un certain aspect ; la parabole, récit destiné à suggérer, au-delà de son sens immédiat, une leçon morale ; l’apologue, fable didactique destinée, à travers une situation imaginaire, à faire passer un certain enseignement.
Toutes ces formes imagées de l’expression ont en commun de ne pas dépasser le niveau de la signification. Ce sont des moyens de communication, sur le plan de la connaissance imaginative ou intellectuelle, qui jouent un rôle de miroir, mais ne sortent pas du cadre de la représentation. De même, les symboles algébriques, mathématiques, scientifiques ne sont que des signes, des conventions de notation, dont la portée est soigneusement définie par les Instituts de normalisation.
Des déclarations officielles, cultuelles, grâce auxquelles les adeptes d’une foi, d’un rite, d’une société religieuse se reconnaissent entre eux sont également appelés symboles de la foi. Ils ne possèdent pas en fait la valeur