Ideesi
Cette analyse de pratique porte sur Mr D., étudiant de 17 ans en math sup. Ce patient a été pris en charge le 16/03/11 dans un service de traumatologie toulousain suite à une collision avec un canon à neige lors d'une descente de piste de ski. Cette collision a occasionné chez Mr D. une fracture fémorale supracondylienne gauche, ainsi qu'une fracture à très gros déplacement de la diaphyse fémorale gauche (présentant un risque d'effraction de la barrière cutanée à l'arrivée de Mr D. dans le service). Au vu de ces fractures, les chirurgiens ont posé une plaque sur le fémur gauche et ont refermé la plaie avec des points. De plus, lors de cet accident, M r D. s'est brisé les dents numéro 11, 21 et 221. Mr D. a dû retourner au bloc opératoire le 31/03/11 pour une reprise et un nettoyage de la plaque qui avait été posée, car deux hémocultures se sont révélées positives à un Staphylocoque « méti-R ». Suite à cette reprise, Mr D. présentait une plaie chirurgicale (refermée par des points) s'étendant sur le côté gauche de sa cuisse gauche. Mr D. ne présentait aucun antécédent médical ou chirurgical et se trouvait dans une chambre seule (ces chambres étant réservées prioritairement aux patients présentant un risque infectieux important, placées en isolement septique ou aux mineurs). Nous sommes à J-11 de la reprise et du nettoyage de la plaque fémorale. Il a été décidé que je réaliserais ce jour mon premier pansement simple. Jusqu'à présent, j'avais eu l'occasion de voir réalisés beaucoup de pansements simples par les infirmières du service. Ces observations m'ont permis de voir comment se déroulait la réfection d'un pansement. De plus, j'ai été autorisé à prendre à mon domicile un set à pansements afin de pouvoir m'exercer et me familiariser avec le matériel. Cependant, par manque de dextérité, j'appréhendais un peu ce soin qui demande d'être précis et efficace dans les gestes afin d'éviter tout geste inutile et de