Ikgijgi
Le XVIIe siècle : entre absolutisme et parlementarisme
Par
JULIEN DESCHÊNES
Présenté à
Éveline Bousquet
Collège Édouard-Montpetit
Initiation à l'histoire de la civilisation occidentale
Cours 330-910-RE, groupe 1110
12 avril 2013
Cher Tomas le Vau, Le 18 octobre 1690
J’ai bien réfléchi à votre offre de venir m’installer chez vous, rejoindre ma tendre cousine, en France. Avant de prendre ma décision, j’ai dû prendre plusieurs facteurs en considération.
Premièrement, la gouvernance en Angleterre et en France n’est pas gérée de la même façon. Dans mon pays, nous avons la chance d’avoir un parlement. En effet, notre souverain ne peut dicter seul. Le parlement britannique adopte des lois qui encadrent le travail du monarque en place. Je crois même que si la tendance se maintient, le peuple aura de plus en plus de pouvoir, ce qui rendra notre pays de plus en plus démocratique. De votre côté en France, votre roi, Louis XIV, admet qu’il est choisi par Dieu. Celui-ci a le pouvoir de décider de tout. Certes, il va prêter l’oreille à ses conseillers, mais jamais il n’est obligé de les écouter. Si votre roi sombre dans la folie, nul ne peut l’arrêter. Par contre, si celui-ci prend des décisions justes et éclairées, aucun homme ne peut l’empêcher d’aider son peuple. Il est vrai que dans notre système de gouvernance le peuple est interrogé par des scrutins, mais le peuple n’a pas toujours raison.
Deuxièmement, en tant que sujet catholique vivant dans un pays anglican, je n’ai pas accès à tout ce que je souhaite. Depuis environ 17 ans, soit en 1673, le Test Act indique qu’il faut faire partie de l’Église Anglicane si l’on veut avoir accès au poste administratif du gouvernement. Cela a pour conséquence qu’aucun catholique n’a de réels pouvoirs décisionnels politiques. Nous serons donc, désavantagés dans un grand nombre de lois mises en place. Si jamais je m’installerais chez vous, j’aurais la pleine liberté