Incipit de candide, voltaire
a. Un cadre spatio-temporel idyllique
-Une histoire passée : « icelui », « il y avait » (rappelle « il était une fois »).
-Thème du conte : « château », « baron ».
-Monde présenté de façon hyperbolique, termes mélioratifs au superlatif « beau », « les plus douces », « bon et honnête gentilhomme », « un des plus puissant »…
-Relations entre les personnages sont harmonieuses, le baron = « monseigneur », les paysans « riaient quand il faisait des contes », baronne « faisait les honneurs de sa maison ».
-Image idyllique du cadre spatio-temporelle, véritable paradis
b. Pour présenter le héros
- Le héros et autres personnages sont présentés successivement : 1er pgphe : Candide, 2ème pgphe : le baron, 3ème pgphe : baronne, son fils et sa fille, 4ème pgphe : Pangloss.
-Héros décrit physiquement et moralement. Pgphes les plus longs aux deux personnages centraux : Pangloss et Candide qui ont des positions extérieures par rapport aux barons = ils vont quitter la baronnie.
On retrouve les caractéristiques des succès de l’époque : les contes, les idylles, les romans d’apprentissage.
II. Mais le texte présente des distorsions
a. Registre ironique
- Figures de l’ironie : « thunder-ten-tronckh » allitération en [t] nom qui sonne comme un juron, s’apparente a la langue allemande envers laquelle Voltaire a une vraie rancœur.
- Explication du refus de la demoiselle pour le mariage absurde « soixante et onze quartiers » = exagération
-Le baron est « un des plus puissants » mais ne possède qu’ « une porte », « une fenêtre », et « une tapisserie ». Contraste pluriel/singulier.
-Hyperbole sur le poids de la baronne « trois cent cinquante livres » avec lequel elle s’attire « une très grande considération ». La baronne n’a rien de remarquable a part son poids.
- Cunégonde est « fraîche, grasse, appétissante » : objet de consommation/femme.
-antiphrase : fils du baron est « en tout digne de son père »
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