Interim au maroc
Le plus controversé est sans doute l’article 482, relatif à l’autorisation d’exercer. Le législateur exige des agences de recrutement privées de déposer à la CDG une caution d’un montant égal à 50 fois la valeur globale annuelle du SMIG, soit de plus d’un million de DH.
La caution permettrait à la société, en cas d’insolvabilité, de s’acquitter de ses engagements envers ses salariés ; il s’agit somme toute d’une précaution nécessaire...
Cependant des voix se sont élevées de part et d’autre. Certaines appelant à la stricte application de la loi, d’autres qui en contestent le montant, d’autres encore qui demandent à ce que les critères de l’autorisation d’exercer «ne se limitent pas aux sous».
Zahir Lamrani, président de l’Union Marocaine des Entreprises de Travail Temporaire (UMETT) nous confie avoir «travaillé pendant 7 ans à la mise en place du chapitre relatif au travail temporaire, en collaboration avec le ministère, les syndicats…Nous avons été fortement surpris quand la loi fut promulguée, notamment en ce qui concerne la caution». L’UMETT, composée alors d’un grand nombre de sociétés, avait refusé de s’acquitter du paiement d’une caution jugée dangereuse pour les entreprises.
Aujourd’hui, l’UMETT appelle au strict respect de la loi. Repositionnement? «Pas du tout, assure Lamrani, nous avons été contre la caution telle qu’elle est exigée et nous le sommes toujours. Dernièrement nous subissons des pressions de la part de nos partenaires, de nos clients, de notre environnement en général. Nous ne pouvons pas rester ainsi «dans l’illégalité» plus longtemps. Nous demandons donc à nous conformer à la loi tout de