iographie[modifier | modifier le code]
Pierre Richard est né dans une grande famille bourgeoise de Valenciennes ; il est le petit-fils de Léopold Defays, qui y était directeur de l'entreprise Escaut-et-Meuse1.

Pierre Richard a passé son enfance et une partie de son adolescence dans sa ville natale où il est scolarisé au lycée Henri-Wallon, puis est pensionnaire de l’institution Notre-Dame2.

Séchant régulièrement les cours pour aller au cinéma, il découvre les comédies de Danny Kaye, ce qui décide de sa vocation1. Celle-ci est cependant accueillie avec un enthousiasme modéré par l’entourage familial qui fait pression pour qu'il apprenne un « vrai métier »... C’est ainsi qu'il mène quand même à bien des études de kinésithérapie, sans pour autant renoncer au monde du spectacle.

À ses débuts, il fait du théâtre avec Antoine Bourseiller tout en se produisant dans des cabarets parisiens (comme l’Écluse) où il joue ses premiers sketches écrits avec Victor Lanoux.

Il débute au cinéma en 1968 avec Alexandre le bienheureux d’Yves Robert. En 1970, il réalise son premier film, Le Distrait, produit par La Guéville, maison de production d'Yves Robert et de Danièle Delorme, suivi des Malheurs d’Alfred en 1972 et de Je sais rien, mais je dirai tout en 1973. Il retrouve Yves Robert pour tourner Le Grand Blond avec une chaussure noire, ainsi que sa suite, Le Retour du grand blond, tous deux scénarisés par Francis Veber. Ce dernier lui confie ensuite le premier rôle de son premier long-métrage en tant que réalisateur, Le Jouet. Veber et Richard entament alors, au début des années 1980, une collaboration fructueuse qui verra naître La Chèvre, Les Compères et Les Fugitifs, trois comédies à succès où Richard partage l'affiche avec Gérard Depardieu. Il revient à la réalisation avec On peut toujours rêver en 1991 et Droit dans le mur en 1997.

Pierre Richard obtient ses plus grands succès dans des rôles de personnages maladroits, souvent lunaires. Lui-même voit une