John maynard keynes
Introduction : la révolution keynésienne
Biographie :
Il est né à Cambridge. Il est issu d’une famille aisée de la fin de l’époque victorienne, dont les ancêtres ont été longtemps proches de la cour royale.
Il poursuit des études de mathématiques où il excelle en collectionnant les prix.
Elève d’Alfred Marshall à Cambridge, il s’éloigne de l’analyse néoclassique lorsqu’il refuse d’analyser l’économie en dehors du temps historique.
Il devient professeur d’économie à 26 ans.
Il est conseiller auprès du Trésor britannique dont il devient le principal représentant à la Conférence de la Paix qui aboutit à la signature du traité de Versailles. Mais, en désaccord avec le projet de traité qui impose à l’Allemagne des conditions qu’il juge exorbitantes et dangereuses pour l’avenir de la paix, il rentre en Angleterre.
Il rédige alors très rapidement Les Conséquences économiques de la paix, dans lequel il dénonce la « paix carthaginoise » de Clemenceau et où il dresse de façon brillante un portrait féroce des principaux participants à la Conférence.
Il participe en 1944 à la Conférence monétaire internationale de Bretton Woods.
Il est l’auteur d’un plan de réforme audacieux, proposant la création d’une banque de compensation et d’une monnaie internationale. Ce plan se heurte aux propositions plus conservatrices des Américains défendues par le secrétaire d’Etat au Trésor White. Ils redoutent les conséquences inflationnistes de la création d’une monnaie internationale.
Il succombe d’une attaque cardiaque.
La rupture épistémologique :
La place de Keynes dans la science économique est considérable et reconnue, à la mesure de la « révolution keynésienne » et de l’impulsion qu’elle a donnée à la macroéconomie contemporaine.
En 1936, il publie Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie. C’est un ouvrage plutôt mal composé et confus.
Il opère une rupture épistémologique. En effet, il expose 2 grands principes qui vont