La bourgeoisie
Petite bourgeoisie : bourgeoisie d'une ou deux générations s'étant formée par une brève ascension sociale. Elle débute généralement par le commerce ou l'artisanat, puis au fil de la deuxième puis troisième génération, elle peut s’élever socialement à un niveau de moyenne bourgeoisie. Cette classe est légèrement au-dessus de la classe moyenne de la société et se distingue surtout par sa mentalité.
La petite bourgeoisie (artisans, petits commerçants, boutiquiers, petits agriculteurs propriétaires, etc.) qui se distingue du prolétariat surtout par la mentalité. Il ne s'agit pas de salariés, mais en général ils n'ont pas eux-mêmes d'employés.
Moyenne bourgeoisie : Elle dispose de patrimoine ou de revenus solides, mais sans l'aura de la grande bourgeoisie. Elle serait selon certains une bourgeoisie de la troisième génération et au-delà, elle possède parfois quelques alliances avec d’autres familles issues du même milieu et parfois même nobles.
Grande bourgeoisie : bourgeoisie du XIXe siècle, ou au moins de la quatrième ou cinquième génération et qui se caractérise par des mariages nobles et des alliances intéressantes (et intéressées). Cette tranche de la bourgeoisie possède un patrimoine historique et culturel important créé et amplifié au fil des décennies. Le nom de ces familles est généralement connu dans la ville où elles résident et, bien souvent, des ancêtres ont contribué à l’histoire régionale. Les charges exercées par ces familles sont considérées et respectées. C’est une « petite haute bourgeoisie ».
Haute bourgeoisie : cette bourgeoisie ne s’acquiert que par le temps[réf. nécessaire]. Elle est composée de familles déjà bourgeoises à la Révolution, n’a eu que des professions honorables et a périodiquement connu des alliances illustres dans ses branches. Le patrimoine culturel, historique et financier reste important. Ces familles possèdent une sorte d’état de noblesse qui leur interdit certains