La citoyenneté romaine
Rome a été la seconde grande civilisation de l'antiquité après les Grecs. Elle fut détruite par les invasions Barbares en 476 après J-C. Rome a connu son apogée sous l'empire du 1er au 2ème siècle après J-C. L'empire est un régime héréditaire où le pouvoir est détenu par un seul homme qui est l'empereur. Nous allons d'abord parler de la conception ouverte de la citoyenneté romaine, puis de cette société inégalitaire et enfin de l'intégration des peuples conquis et de la mise en marge de certaines personnes à cette citoyenneté. Dans la Rome antique la citoyenneté romaine offre des droits étendus et fondamentaux. L'ensemble de ces droits forme le droit de cité romaine (jus civitas ou civitas). Le droit de cité, c’est-à-dire la reconnaissance de la citoyenneté, est, pour l'origine, réservée aux hommes libres inscrits dans les tribus de la ville de Rome et de son territoire limitrophe.
Contrairement aux grecs qui limitent l’octroi de la citoyenneté, le peuple romain constitue, dès le début de l’empire, une communauté beaucoup plus vaste de citoyens. Ces derniers sont aussi bien des habitants de Rome que d’Italie et des provinces. La citoyenneté romaine s’obtient de naissance, mais aussi par décision de l’empereur. Lors d’une cérémonie, les jeunes garçons d’environ dix-sept ans deviennent citoyens. Le citoyen romain se distingue par le port de la toge et par les tria nomina c’est-à-dire trois noms : le prénom, le nom et le surnom.
A la différence d’Athènes, le peuple ne joue qu’un rôle de figuration dans les assemblées populaires, sous la république comme sous l’empire. Les citoyens ne servent dans les légions que s’ils sont volontaires. Seules les élites sociales, qui accèdent aux magistratures, participent activement à la vie politique. Même si les romains n’ont pas beaucoup de droits, ils ont quand même certains droits militaires et