La classe moyenne
C’est depuis la révolution industrielle que les pays touchés par ce phénomène connaissent une mutation sociale. Mais après plusieurs phases de transformations, la mutation décisive se produit après la seconde guerre mondiale. Cette période se caractérise par la « fin des paysans », le déclin, à partir des années 70, des ouvriers, et surtout l’explosion des emplois de bureaux et de services (employés, cadres et professions intermédiaires).
Cette métamorphose de la structure sociale semble avoir engendré un certain effacement des frontières des classes traditionnelles. Ainsi comme le prônait Tocqueville on a ici un exemple « d’égalisation des conditions ». Il y a donc une atténuation des clivages entre les groupes sociaux au XX° siècle et cela traduit un mouvement de moyennisation de la société. Ces années là, marquent donc l’apparition des classes moyennes. Mais le retour des inégalités depuis quelques années rendent l’analyse de la structure sociale bien plus difficile à faire. En effet, de nouvelles lignes de structuration de la société apparaissent ce qui engendre une difficulté à classer les ménages. La classe moyenne existe-t-elle encore ?
I- La classe moyenne : des situations diverses mais un même sentiment d’appartenance.
→ il est difficile de définir la classe moyenne : c’est une classe intermédiaire entre la classe dominante et la classe populaire, on y intégrerait 75 % de la population. Ce qui est sur c’est que la classe moyenne est une classe pour soi. Elle a conscience qu’elle a à peu prés les mêmes conditions de vie, et elle a une conscience de classe.
Pour Chauvel, il s’agit de l’ensemble de la population qui a un niveau de vie proche de la moyenne nationale. L’unité de classe moyenne réside dans leur mode de vie : leur comportement n’est pas dicté par le nécessaire.
→ Les classes moyennes ont un même rêve qui reste le même aujourd’hui : c’est un groupe social optimiste, elle voit