La concurrence imparfaite
Si pour Walras, la concurrence pure et parfaite est un idéal vers lequel il faut tendre, quelles peuvent être les conséquences d'un marché qui tend à emprunter la direction quasi inverse ?
De ce fait, nous sommes en mesure de nous demander quelle est l'influence de la concurrence imparfaite sur la croissance économique ?
C'est ainsi, que dans un premier lieu, nous analyserons comment la concurrence imparfaite peut se révéler être un accélérateur de la croissance économique, en s'appuyant sur les thèses de Joseph SCHUMPETER, de BAUMOL, PANZAR et WILLIG et, enfin, celles de Joan ROBINSON et Edward CHAMBERLIN ; avant que de poursuivre, dans un second temps, sur l'idée d'une limitation de la liberté du marché par la concurrence imparfaite en nous basant sur les travaux de Paul SAMUELSON.
I.— LA CONCURRENCE IMPARFAITE PEUT ÊTRE UN ACCÉLÉRATEUR DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
Si la concurrence imparfaite peut s'analyser comme un accélérateur de croissance économique, c'est du fait que, d'une part, elle contribue à une augmentation de la production et, d'autre part, cela se traduit à travers la concurrence monopolistique et l'innovation.
(Ndc : on comprend ce que l'étudiante a voulu signifier dans son chapeau, mais on remarquera que sa formulation n'est pas assez claire)
A.— LA CONCURRENCE IMPARFAITE ET L'AUGMENTATION DE LA PRODUCTION
Selon Joseph SCHUMPETER, la concurrence pure et parfaite définie par WALRAS est impossible, irréaliste et