La connaissance interdire (alice miller)
Dans cet ouvrage, l’auteur met en évidence que l’être humain est conditionné dès son plus âge par les parents. Le vécu des parents se projette très précisément sur celui de l’enfant. L’enfant se nourrit des parents, il prend tout, y compris les conflits et les problématiques générationnelles non résolues par ses parents. Alice Miller dit clairement que tous les « criminels » sont des enfants abusés et violentés. Lorsqu’un individu ne sait pas consciemment ce qu'il a subit, il reproduit la souffrance sous la forme d'un réflexe conditionné.
Partant de cette réalité, c’est toute la société qui souffre de ce fléau et qui subit, à long terme, les maltraitances prodiguées aux enfants. La violence n’est pas un fait de société, elle prend naissance dans l’éducation des enfants et se perpétue durant toute la vie de l’individu.
L’auteur exprime sa colère par le fait que la société tend à cacher cette réalité des faits. Les organisations publiques ne semblent pas souhaiter communiquer sur ce sujet. Le sujet est tabou voire censuré. (D’où le titre de l’ouvrage « La connaissance interdite »).
Alice Miller estime également qu’une grande majorité des psychanalystes tend à dissimuler cet état de fait en intellectualisant ou en mentalisant leur thérapie. Ils utilisent des concepts bornés au lieu d’exprimer cette vérité.
L’auteur nous explique qu’il faut être très vigilant sur les méthodes d’éducation des enfants. Les parents construisent leur avenir et leur savoir être. Il est donc important