La culture
I: Analyse des deux textes tirés de « Race et histoire » écrit par Claude Lévi-Strauss (1908-2009):
1er Texte:
2ème Texte:
Dans ce texte Lévi-Strauss envisage la possibilité d’échapper à l’ethnocentrisme: (=disposition spontanée à exclure le différent).
- C’est la notion d’humanité qui est donc l’échappatoire auquel l‘auteur fait allusion. La notion d’Humanité a une porté universelle. Cette idée n’est réductible a aucune réalité empirique (=ce qui est une réalité détectable par les 5 sens).
- Cette notion est assez récente puisqu’elle trouve son expression la plus formelle dans la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyens.
- L’homme de cette déclaration est une abstraction (= est un concept ou une idée générale qui recouvre un ensemble de particularité diverses si elles ont quelque chose de commun) . De sa racine latine, abstra/ction veut dire mettre quelque chose à l’écart comme si il n’existait pas.
- Et cette idée es fragile: comme le montre le génocide juif pendant la seconde guerre mondiale qui sera appelé « crime contre l’humanité ». L’idéologie raciste nazie reposait sur le faite que certain groupes ethniques étaient inférieurs à d’autre. Il y a crime contre l’humanité alors quand on exclu de manière criminelle certains genres humains.
- Ainsi, cette idée de l’humanité universelle étant fragile, elle doit être très protégé. En effet, elle peut être ignoré dans des mouvements identitaires religieux par exemple. Il fait remarqué que la plus grande des régression a été faite dans l’espace européen. C’est à l’endroit où elle a été inventé et dans un peuple développé culturellement. Tout le paradoxe que met en évidence Lévi-Strauss tient dans la Shoa et l’idéologie nazie qui s‘est déroulé dans la région du monde où la culture était le plus développée.
Ainsi la culture est une condition de l’humanité mais pas une condition suffisante.
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